Le cancer de prostate est la cancer le plus fréquemment retrouvé chez l’homme en dehors des cancers de la peau.
Les causes et facteurs de risque du cancer de prostate sont peu connus; des facteurs environnementaux et alimentaires sont souvent évoqués mais le facteur génétique reste prépondérant. En effet, certaines populations sont plus à risque (noirs, afro-américains,etc.) et le cancer de fréquent est plus fréquent en cas d’atteinte connue dans la famille.
Les signes révélateurs sont rares; en effet, la plupart des troubles mictionnels ( difficultés pour uriner, levers nocturnes, sang dans les urines,etc.) sont dus à l’adénome de prostate (pathologie parfaitement bénigne) et non au cancer de prostate. C’est pourquoi le diagnostic de cancer de prostate repose sur un dépistage systématique (dosage du PSA et toucher rectal).
Il existe plusieurs traitements validés du cancer de prostate: chirurgie (prostatectomie radicale), radiothérapie et curiethérapie sont les principales options. D’autres traitements sont en cours d’évaluation (Ultrasons focalisés, etc.) et sont pour l’instant réservés à des cas très sélectionnés, ou en cas de contre-indication aux traitements de référence.
Le choix entre les trois principaux traitements repose sur de multiples critères : âge du patient, antécédents médicaux, taille de la prostate, grade du cancer (score de Gleason), résultats des différents examens complémentaires. Ces critères permettent à l’urologue de proposer le traitement le plus adapté, mais c’est au patient que revient le choix final. En effet, ces différents traitements ont des résultats et des effets secondaires différents; le rôle de l’urologue est alors de guider le patient et de l’aider à hiérarchiser ses priorités pour obtenir le meilleur rapport bénéfice/risque.
Désormais, depuis l’application du plan Cancer national, les décisions thérapeutiques sont prises au cours de réunions de concertations pluri-disciplinaires auxquelles participent des urologues, radiologues, radiothérapeutes, oncologues médicaux,etc. Ainsi, quelque soit le spécialiste que vous consultez, il est en mesure de vous proposer les trois traitements de référence.